Tale SPÉ / CultArt


Modalités des épreuves du BAC-L-APL 

I.1 Épreuve obligatoire, série littéraire
Nature de l'épreuve
L'épreuve d'arts plastiques, affectée du coefficient 6, comprend deux parties : une partie écrite portant sur la composante culturelle du programme de terminale et une partie orale sur dossier. Chacune des parties compte pour la moitié de la note globale.

Objectifs de l'épreuve
L'épreuve a pour objectif d'évaluer les connaissances et les compétences du candidat : plasticiennes, techniques, théoriques, culturelles et transversales. Il s'agit de prendre la mesure de l'étendue des connaissances, de vérifier les acquis et d'apprécier la singularité de démarches inscrites dans un itinéraire artistique. 

Pour la partie écrite de l'épreuve, la maîtrise de la langue, les compétences de rédaction et d'argumentation font l'objet d'une attention particulière. 
Pour la partie orale de l'épreuve, les compétences d'expression et d'argumentation font également l'objet d'une attention particulière.
  
I.1.1 Partie écrite de l'épreuve obligatoire : culture plastique et artistique
Durée : 3 heures 30
Deux sujets sont proposés au choix du candidat. Chaque sujet présente une œuvre plastique identifiée en rapport avec le programme limitatif publié au Bulletin officiel du ministère de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative.
Le candidat doit répondre à trois questions : la première l'engage à mener une analyse plastique de l'œuvre reproduite par le sujet. Les deux autres concernent les questionnements induits par cette même œuvre.
Le candidat organise son temps de façon à répondre aux trois questions. Chacune d'elles est évaluée séparément.
La maîtrise de la langue française et de l'orthographe est prise en compte sur l'ensemble rédigé.

- Critères d'évaluation et notation
Cette partie est notée sur 20 points répartis comme suit : 
la première question (analyse plastique) est notée sur 8 points ;
. chacune des deux autres questions est notée sur 6 points.
      
I.1.2 Partie orale de l'épreuve obligatoire : pratique et culture plastiques
Durée : 30 minutes, sans temps de préparation
L'évaluation se fonde sur le dossier de travaux réalisés par le candidat. Elle est conduite au moyen d'un dialogue entre le candidat et les membres du jury. Ces derniers vérifient les compétences et les connaissances liées à la pratique et à la culture plastiques. Le dialogue s'appuie exclusivement sur le dossier présenté par le candidat. Le dossier est composé de travaux choisis par le candidat, réalisés dans le cadre de l'enseignement d'arts plastiques de l'année de terminale et en référence à son programme. Ils permettent au candidat de témoigner au mieux des projets, des démarches et des aboutissements qui ont jalonné son année de formation. Ces travaux font l'objet d'une évaluation.
      
- Le dossier comprend une fiche pédagogique, des travaux et le carnet de travail du candidat.
        
- La fiche pédagogique précise que les travaux sont liés à l'enseignement de spécialité de terminale. Elle est établie par le professeur et signée par le chef d'établissement. Elle comprend la liste des travaux contenus dans le dossier. Elle décrit sommairement le travail d'une même classe de terminale ainsi que les conditions d'enseignement (temps de cours, conditions matérielles). Elle mentionne également la nature et le contenu des séances de travail de la classe, la démarche ayant présidé à la mise en œuvre du programme, les recherches et les activités communes, les lieux culturels visités, les rencontres et les partenariats éventuels ayant pu se faire au cours de l'année de terminale. Des indications concernant plus spécifiquement le travail du candidat et susceptibles d'éclairer le jury peuvent y être consignées.
     
- Les travaux sont choisis à l'initiative du candidat qui en juge l'intérêt et le bien-fondé. Leur nombre est au minimum de cinq et au maximum de dix. Ils témoignent de l'usage de médiums et techniques variés. 
Trois travaux au moins sont présentés comme des productions plastiques considérées comme abouties par le candidat. Ils sont obligatoirement bidimensionnels et sur support physique. Ils sont réunis dans un carton à dessin n'excédant pas le format demi grand aigle (à titre indicatif 75 x 52 cm) et 5 cm d'épaisseur. Concernant tous les travaux en volume, ainsi que les travaux bidimensionnels de très grand format ou ceux impliquant la durée ou le mouvement, ils sont restitués et visualisés par les moyens de la photographie, de la vidéo ou de l'infographie. Ils sont réunis dans un dossier numérique. Les productions spécifiquement informatiques sont également incluses dans ce même dossier numérique. 
Le visionnement n'excède pas cinq minutes. Le candidat est responsable du bon fonctionnement du matériel informatique requis. Des restitutions papier sont prévues et seront présentées en cas d'une éventuelle panne technique du dispositif numérique. 
  
- Le carnet de travail du candidat est un objet personnel qui témoigne de ses recherches, abouties ou non.
Il vient en complément ou en appui de ses travaux et en favorise l'évaluation. Il doit seulement permettre au jury d'établir un dialogue plus fécond avec le candidat, permettre une meilleure compréhension de ses démarches et d'apprécier ses capacités de travail et de recherche. Sa forme matérielle est libre dans les limites d'un format qui ne peut excéder 45 x 60 cm et 5 cm d'épaisseur. Il peut prendre une forme numérique. Dans ce cas, afin de pouvoir être présentés aux membres du jury pendant l'épreuve, les vidéos ou les diaporamas doivent être des formes courtes. 
Au total, le visionnement de tels travaux ne peut excéder deux minutes. Le candidat est responsable du bon fonctionnement du matériel informatique requis. Des restitutions papier sont à prévoir par le candidat et seront présentées en cas d'une éventuelle panne du dispositif numérique. 
Le dossier est introduit par la fiche pédagogique dont un modèle est placé en annexe 1 de la présente note de service. 
Chaque élément du dossier est authentifié par le professeur et visé par le chef de l'établissement d'origine du candidat. Les productions numériques sont certifiées par une extraction de quelques éléments caractéristiques de type photogramme sur support papier.

- Critères d'évaluation et de notation
Cette épreuve orale est notée sur 20 points répartis comme suit : 
. l'entretien est noté sur 8 points ;
. les travaux du candidat sont notés sur 12 points.
Il s'agit d'évaluer les capacités du candidat à :
. maîtriser la mise en forme visuelle et plastique ainsi que les techniques de réalisation ;
. expliciter et justifier des choix artistiques ;
. affirmer un parti pris singulier et des qualités d'invention.




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Le MOUVEMENT CROISSANT de l'ÉPREUVE de CULTURE ARTISTIQUE : "LES 3 Q°"

  • Q°1 : je réponds à partir du doc iconique fourni,
  • Q°2 : j'élargis à d'autres oeuvres du ou des mêmes artiste.s de la Q°1
  • Q°3 : je traite la question avec des références artistiques AUTRES QUE CELLES de la Q°1.
PETIT VADEMECUM 
pour l'ÉCRIT de CULTURE ARTISTIQUE :
  • je lis bien les 3 Q° et suis attenti.ve.f à la formulation des Q°, à la demande formulée,
  • je pars du principe que mon lecteur est "ignorant" et a besoin d'être informé,
  • alors, je décris les oeuvres dont je parle de manière à ce que mon lecteur puisse s'en faire une représentation mentale,
  • je peux aussi faire un ou plusieurs croquis permettant d'étayer mon propos,
  • ils devront être clairs et efficaces, sinon je m'abstiens,
  • je souligne le titre des oeuvres et mets une majuscule,
  • Pablo n'est pas mon copain, donc je n'oublie pas son nom de famille auquel je mets aussi une majuscule … nom de famille qui est… ?
  • j'évite les mots superfétatoires : gigantesque, malheureusement ou heureusement, fameux, bien connu, etc.
On ÉVITE et/ou On RETIENT :
  • Moulure & Moulage,
  • Assemblage et non assemblement, ou autre originalité,
  • un P à Sculpture,
  • Statue et non StatuT,
  • Piédestal et non pied d'estal,
  • Doigt et non doight,
  • Corps et non corp,
  • ESTAMPAGE : Processus de tirage permettant d’obtenir une épreuve en terre à partir d’un moule (en l'occurence ici en plâtre). L’estampage consiste à presser de la terre crue (sous forme de plaques, de boudins ou de boulettes) dans les reliefs de l’empreinte, qui est un négatif de l’œuvre, afin d’obtenir un positif. Par extension, ce terme désigne également l’œuvre qui résulte de ce processus (par opposition à modelage). Une œuvre en terre obtenue par estampage et non retravaillée par l’artiste est une œuvre multiple – c’est le cas des terres cuites d’édition. Une œuvre en terre obtenue par estampage et retravaillée par l’artiste devient une œuvre unique – c’est le cas de la majorité des terres cuites conservées par le musée Rodin.
  • Fragmentation et non fragmentage,
  • Ornemaniste et non ornementaliste,
  • un ventail / des ventaux,
  • "Initialement, la sculpture était…""Avant, la sculpture…" ATTENTION aux généralités ; ces expressions n'ont aucun sens si vous ne précisez pas l'époque dans laquelle s'inscrit la sculpture ; on ne sculpte pas en Grèce antique comme au 17ème siècle ou au 20ème siècle!


***°***
Auguste RODIN

Docs en stock

ARTIPS sur Rodin

#0 - Observer une oeuvre


#1. 1 - Vie & Oeuvres

1840 > 1879

#1. 2 - Vie & Oeuvres

1880 > 1917


#2.1 - Techniques de la sculpture


#2.2 - Techniques de la sculpture


#3 - Sulpture, photographie & dessin


#4 - Les Bourgeois de Calais du musée Rodin








…à propos du Balzac :

ICI

&

#6 - La Porte de L'Enfer

#7 - RÉVISIONS

BLOC-NOTE


L'Académisme



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COLLABORATION & COCRÉATION
entre artistes :
duos, groupes, collectifs en arts plastiques du début des années 60 à nos jours.

#0

#1 Oeuvrer ensemble, AVANT 1960.


#2 Collaboration & CoCréation :

 QUI / QUOI / COMMENT ?


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O'KEFFE vs LEWITT

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MACHINES à DESSINER, 
PROTOCOLES ou PROGRAMMES 
pour générer des dessins,
trois études de cas avant l'ère du numérique :

#0 Le perspectographe de Dürer

"Le perspectographe fut inventé à la Renaissance par Dürer (1471-1528), on l’appelle aussi la « fenêtre de Dürer ». En effet, cet instrument, composé d’un cadre en bois et d’une vitre quadrillée, est semblable à une fenêtre. Le peintre place ce cadre devant la scène qu’il veut représenter. Le peintre regarde la scène à travers un « œilleton », bâton se finissant par un cercle de bois à travers lequel le peintre regarde en clignant d'un œil. La vision du peintre est donc monoculaire (le peintre ne voit la scène que d’un œil), ainsi, la perspective qu'il dessine n’est pas tout à fait exacte.
En observant où les « lignes » du modèle coupent celle du quadrillage sur la vitre, le peintre a seulement à reporter ce qu’il voit sur une feuille quadrillée. "IN

fen_tre_de_D_rer_ac_vase

fen_tre_de_D_rer_ac_femme_nue



Albrecht Dürer, 1535 


Meurtre dans un jardin anglais, film de Peter Greenaway, 1982

#1 Jean Tinguely,



#2 Sol LeWitt,



#3 Vera Molnar.

VERA MOLNAR 1% de désordre ou la vulnérabilité de l'angle droit

#4 Des machines à créer…





#5 Pour …

Fait avec Padlet